Contrôle de la position de la pièce par rapport à l’outil

Contrôle de la position de la pièce 

 Les moyens de contrôle

Le moyen le plus simple est le vernier : tambour gradué sur lequel on lit les déplacements de l’outil. C’est l’opérateur qui contrôle la position de l’outil, et qui arrête l’avance de l’outil lorsque la position est atteinte. Ces machines s’appelle les machines conventionnelles. Les pièces fabriquées sont limités à des formes simple. Ces machines sont de plus en plus rare dans l’industrie, car elles sont peu productives. On les trouve dans les ateliers de réparation.

La machine la plus courante est la machine à commande numérique. Un codeur permet de connaître la position de l’outil, et une boucle d’asservissement permet de contrôler l’alimentation des moteurs d’avance pour atteindre la position désirée. Ces machines nécessite donc une programmation pour être mise en oeuvre, mais la programmation devient de plus en plus transparente grâce aux logiciels de FAO (fabrication assistée par ordinateur) qui génèrent le programme à partir du fichier CAO de la pièce, ou grâce à une nouvelle génération de machine dites « par apprentissage ».


 Référentiels


Les machines étant dirigées par un programme, il est important d’avoir une définition commune des références et des axes.
L’axe Z est toujours l’axe tournant. Z+ doit éloigner la pièce de l’outil :
• l’axe de rotation de l’outil en fraisage
• l’axe de rotation de la pièce (mandrin) en tournage
L’axe X est l’axe du plus grand déplacement
L’axe Y forme un repère direct avec X et Z



Remarques :
• En tournage l’axe Y n’existe pas. Deux déplacement suffisent à faire toutes les pièces à une révolution.

• Les axes supplémentaires et demis axes.
Tous déplacement analogique est appelé axe. C’est à dire que la position relative entre la pièce et l’outil doit pouvoir varier de façon continue (outil tournant sur un tour, plateau tournant asservi …)
Les mouvements incrémentaux sont appelés demi-axe (plateau tournant gradué tous les degrés).