Cotation : Principes de tolérancement


Principes de tolérancement.

Suite à l’évolution des normes de cotation et de tolérancement des pièces mécaniques ces dernières
années, on utilise et on rencontre de plus en plus sur les plans de définition une cotation faisant
appel:
 - au principe de l’indépendance,
 - aux exigences de l’enveloppe et du maximum de matière,
 - aux localisations et aux références.

 Principe de l’indépendance. [Norme NF E-04 561/ ISO8015].


« Chaque exigence dimensionnelle ou géométrique spécifiée sur un dessin doit être respectée en elle-même (indépendamment) sauf indication particulière ».
Il y a indépendance entre les dimensions et la géométrie des éléments.
Il faut décomposer et mesurer séparément les différents types de défauts en métrologie . C’est le principe utilisé par défaut .

Exemple
La spécification 30 portée entre deux plans parallèles (ou sur un cylindre) signifie que toutes les dimensions locales des surfaces réelles doivent avoir les valeurs « di » comprises dans l’intervalle [29.9 ; 30.1].

Remarque
Le principe de l’indépendance est parfaitement adapté aux grandes pièces.. 



 Exigence de l’enveloppe E

Elle se traduit par la mise en place d’une relation entre la dimension et la forme d’un élément. Elle dit que l’enveloppe de forme parfaite au maximum de matière ne doit pas être dépassée.

Exemple
Les deux surfaces du parallélépipède ne doivent pas dépasser l’enveloppe de forme parfaite correspondant à deux plans parallèles et distants de 30.1 et aucune dimension locale réelle doit être inférieure à 29,9.

Remarque
Le principe de l’enveloppe est bien adapté aux pièces destinées à être assemblées. Par contre : il n’est pas adapté lorsque les pièces sont longues.
Il ajoute une restriction géométrique, ce qui peut aller à l’encontre des impératifs économiques. Il ne faut donc pas généraliser le principe de l’enveloppe à toute la pièce mais uniquement aux surfaces le nécessitant.


 Exigence du maximum de matière M


Elle se traduit par la mise en place d’une relation entre la dimension et la position ou l’orientation d’un élément. Elle permet d’augmenter la tolérance géométrique d’un élément ou d’un groupe d’éléments en fonction de la dimension des éléments concernés par la tolérance géométrique.